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De la salle de classe à l’EuroSkills

29 octobre 2025

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Anouk Willems, qui est en 7ème année de Coiffure en apprentissage à DvM htb Alost, a représenté notre pays lors de la compétition internationale EuroSkills au Danemark à Herning en septembre. Lors de cette compétition européenne, des participants de différents pays – tous âgés de moins de 23 ans – se sont affrontés dans 38 métiers pour remporter le titre dans leur domaine. Anouk a obtenu une belle septième place en coiffure et a ramené une médaille d'excellence à la maison. Une performance remarquable !

 

Ton parcours vers L’EuroSkills a commencé lors de ta participation aux Startech’s Days. Comment en es-tu venue à y participer ?

« Je participe de toute façon au maximum de compétitions à l'école – je trouve ça vraiment très chouette. Chaque compétition à laquelle je peux participer, je la saisis. Mon professeur Kris Geeroms, qui me donnait souvent des cours supplémentaires pour me préparer, m'a proposé de participer aux Startech's Days. Je me suis inscrite en pensant que ce serait simplement une compétition comme les autres, mais ça s'est avéré un peu différent ! » (rires)

 

Tu y as été sélectionnée pour L’EuroSkills. Le début d'une période intense, sans doute ?

« On peut le dire ! C'était tout un défi de combiner tous les entraînements avec le travail et l'école. Mais ça en valait absolument la peine. Chaque mardi, je recevais une formation avec les formateurs Febelhair à Bruxelles et toutes les deux semaines, je me rendais le jeudi au salon de mon experte, Loredana Danese à Hasselt. En plus, je devais beaucoup m'exercer à la maison et en réalité, mon travail au salon était aussi un entraînement utile. Là aussi, j'apprenais beaucoup en termes de techniques. Nous avions également des team-buildings avec les autres membres du Belgian Team, axés sur la préparation mentale et physique. C'était aussi sympa d'apprendre à mieux nous connaître. Bref, il ne se passait littéralement pas un jour sans que je travaille à ma préparation. »

 

Les cours sur l'aspect mental ont probablement été utiles pour gérer la pression ?

« Certainement ! Pas seulement lors de la compétition elle-même, mais aussi pendant la préparation, c'était très utile. C'était souvent assez dur et ça ne se passait pas toujours comme on le souhaitait. On nous y a préparés. Nous avons par exemple aussi appris à gérer les critiques. Ce n'est pas facile pour tout le monde. »

 

Qu'as-tu surtout appris durant ce parcours ?

« Que ça vaut la peine de persévérer quand on s'engage dans quelque chose. C'est un parcours difficile et long, et parfois on a aussi des moments difficiles. Pour d'autres compétitions, j'ai l'habitude de tout donner pendant un mois, mais ici, il fallait y aller chaque jour pendant six mois. Mais quand tu es à l’EuroSkills, tu comprends pourquoi tu l'as fait. Alors tu es surtout très heureuse. Tu apprends aussi beaucoup sur toi-même. Je recommanderais donc à chaque apprenti coiffeur d'y participer. Cela vaut d'ailleurs pour toute compétition. Tu apprends tellement. Tu as aussi l'occasion de faire quelque chose de plus extravagant qu'au salon. C'est toujours agréable de pouvoir être créatif. »

 

L’EuroSkills est maintenant terminée Quelle est la prochaine étape ?

« Je participe bientôt à nouveau à la finale Startech's Days pour essayer d'obtenir une sélection pour la compétition WorldSkills. Cela se déroule cette fois en Chine, ce qui la rend encore plus spécial ! »

 

Tu es actuellement en 7ème année en apprentissage. Cette combinaison entre les bancs d'école et le lieu de travail est-elle une formule qui te convient ?

« Sans aucun doute ! Travailler dans un salon, c'est toujours différent de l'école. Tu en apprends plus sur le métier. Ce qui est aussi très important, c'est que tu apprends vraiment à travailler avec les gens. Je constate aussi que la plupart des élèves qui ont suivi le système en apprentissage travaillent effectivement dans le secteur de la coiffure, ce qui est beaucoup moins le cas pour les élèves qui ne l'ont pas fait. Ils sont donc plus motivés. »

 

Quelles sont tes ambitions pour après tes études ?

« Je veux en tout cas devenir indépendante, mais certainement pas tout de suite. Les premières années, je veux surtout goûter à différentes choses. Je pense par exemple au travail en backstage, dans le monde de la mode ou dans les comédies musicales. Je ne veux pas encore rester toute la semaine dans un salon. Il y aura bien assez de temps pour cela plus tard. »