Des soins experts, de la tête aux pieds

C’est en 2015 que Hannah Alleene et sa sœur Elise, esthéticienne de formation, ont lancé leur activité à Evergem, en Flandre orientale. Leurs débuts, elles les ont faits en toute modestie dans une petite pièce de 4 x 4 m de la maison familiale : un démarrage volontairement prudent, afin d’une part de déterminer si leur entreprise était viable et d’autre part, si le travail entre sœurs allait fonctionner. Deux questions qui ont rapidement trouvé une réponse positive. Hair to toe était né…

Entre-temps, le salon a déménagé dans un établissement plus spacieux et le duo bénéficie de l’appui d’une équipe d’exception. Hannah Alleene : « Actuellement, nous comptons trois employées fixes et quatre collaboratrices externes. Pour chaque traitement de bien-être et de beauté, nous travaillons avec une spécialiste en la matière. Nous faisons ainsi régulièrement appel à une médecin qui se charge des traitements par botox et fillers et pouvons aussi compter sur une massothérapeute, une experte en drainage lymphatique, une autre en épilation au laser… Nous faisons donc pleinement honneur à notre nom “Hair to toe” — de la tête aux pieds ! Notre mission est de mettre en valeur la beauté naturelle de notre clientèle. Le tout en suivant la devise “less is more” : notre public se compose majoritairement de personnes à l’emploi du temps bien rempli, qui cherchent à bénéficier du traitement le plus qualitatif en un temps le plus court possible. »

Papa bricoleur

La décision d’acquérir un « head spa » s’inscrit dans la même logique. « Il y a quelques années, ces appareils ont commencé à gagner en popularité », raconte Hannah Alleene. « Le problème était toutefois qu’ils étaient soit très difficiles à trouver en Belgique, soit très chers. Nous avons finalement acheté un modèle moins coûteux, mais si j’ai un conseil à donner à mes collègues, c’est qu’il vaut mieux mettre un peu plus d’argent pour un appareil de qualité. Si c’était à refaire, nous opterions certainement pour un modèle plus cher, car généralement, la qualité et le service après-vente dont on bénéficie valent le prix. Heureusement, nous pouvons compter sur un papa bricoleur qui a déjà réglé de nombreux problèmes techniques (rires). »

Argent facile

Ces petits couacs mis à part, le head spa est un véritable plus pour le salon. Ce qui ne veut pas pour autant dire que c’est une source d’argent facile. « Les clients en sont très enthousiastes, mais contrairement à une coupe ou une couleur, ce n’est pas un traitement pour lequel on revient régulièrement », précise Hannah Alleene. « Si on a le réflexe de prendre un nouveau rendez-vous pour une coloration dès que les repousses apparaissent, le head spa est plutôt un petit extra qu’il faut donc continuellement suggérer et promouvoir. Si j’avais eu la possibilité, j’aurais peut-être opté pour un double head spa, mais nous n’avions pas assez de place. On remarque en effet que beaucoup de gens souhaitent le faire à deux : entre copines, en couple, maman-fille… ».

Le bon état d’esprit

Un autre point d’attention est l’atmosphère dans laquelle le head spa est pratiqué. « Nous le faisons dans une pièce à part, où les clients peuvent pleinement profiter du moment en toute quiétude, avec une musique appropriée », précise Hannah Alleene. « Au début, nous effectuions ces traitements dans le salon et on nous disait souvent qu’il y avait trop de bruit. C’est donc important d’aussi en tenir compte. Ce cadre apaisant est essentiel, mais en tant que coiffeuse, il faut aussi adopter le bon état d’esprit pour procéder au head spa. Ce n’est pas un traitement que l’on peut vite intercaler entre deux autres rendez-vous. Il faut soi-même dégager une certaine sérénité. »

À la page

Autre élément crucial pour Hannah Alleene : une formation adéquate. « Si vous ne disposez pas des connaissances et aptitudes requises, vous ne pourrez jamais exploiter pleinement toutes les fonctionnalités de l’appareil, ce qui serait dommage, pour vous comme pour les clients. C’est clairement un traitement plus coûteux, donc le client mérite qu’il soit effectué dans les règles de l’art. Cet accent sur les formations est d’ailleurs central chez nous. Je donne moi-même des formations pour Redken et nous continuons nous-mêmes à nous former régulièrement. Nous avons un budget annuel qui y est réservé. Notre métier évolue à toute vitesse et il est indispensable de sonder les nouveautés et de compléter ses connaissances pour rester à la page. Chaque jour, quelque chose de nouveau apparait sur les réseaux sociaux et je trouve qu’on se doit de suivre le mouvement. »